Trois indiennes en sari marchants devant un mur coloré, Rajasthan

Retour de voyage De retour du Rajasthan

Marc, notre responsable commercial, est parti faire le circuit "Rajasthan et les villes sacrées de la plaine du Gange" en compagnie de quelques voyageurs Huwans. Découvrez le récit de ses aventures !

« Concernant l’Inde, il y a les voyageurs qui la juge comme incontournable et ceux qui n’ont pas d’appétence particulière pour ce pays. Je fais partie de la première catégorie. En 1969, mon père a enseigné en Inde pendant 6 mois, et je ne l’avais pas accompagné, je m’en souviens et pourtant j’étais petit…
En revanche, je me souviens de son ami indien qui avait pu s’offrir le voyage vers la France, et des odeurs de sa cuisine…il avait fait des courses à « little India » à Paris et reproduit les recettes de son épouse restée au pays. Depuis, malgré de longs séjours en Asie (j’ai même habité en Indonésie), je n’avais jamais eu l’occasion de m’y rendre. C’est désormais chose faite. Ce périple était donc préparé depuis longtemps dans mon hémisphère droit… Je n’ai pas eu de surprise sur ce voyage, cela semble bien négatif comme remarque… En fait, j’y ai trouvé exactement ce que j’avais rêvé ! Les Indiens, il y en a de toutes sortes. Et c’est eux que j’avais surtout envie de rencontrer, de découvrir… »

Quelle est la particularité du Rajasthan et de Varanasi ?

Sur la partie Rajasthan, assez peu de paysages enchanteurs, en revanche, des monuments et des palais d’une beauté à couper le souffle, et un peuple, ouvert, facile d’accès si on se donne la peine d’aller vers lui. Moment fort, deux jours dans le désert du Thar, à cheminer à la rencontre des Indiens qui habitent ce désert, et une nuit à la belle étoile sur le haut d’une dune. Avant de nous diriger vers Varanasi, Nous passons une nuit chez l’habitant, dans un village, Orccha, au charme fou et pouvons ainsi partager la soirée et le petit-déjeuner avec nos hôtes et participer/observer les activités quotidiennes. Visite d’une école le matin et du rituel de méditation des élèves avant d’attaquer les cours. La visite du site de Khajuraao, capitale de l’érotisme indien est également un moment à part, stupéfiant.

Particularité Huwans, nous naviguons sur de petits bateaux locaux à voile pour arriver à Varanasi. Deux jours sur le Gange pour y découvrir la vie du fleuve et de ses berges, avec une nuit en tente (j’ai personnellement bivouaqué) sur un banc de sable. Voûte céleste garantie et au matin, la présence d’une multitude d’oiseaux. Exceptionnel. Varanasi, Bénarès, c’est l’Inde comme on l’imagine. Survoltée, grouillante, parfois tendue… Contrastée, puisque parfois calme, sereine, dégageant un sentiment de plénitude fort. On y croise tous les états, de la vie à la mort, abordée d’une manière si différente en Inde.

Comment se passe l’organisation sur place ?

Fort de Mehrangarh musée à Jodhpur, Inde
Notre guide, formé par nos soins, est un grand connaisseur de la culture indienne. Il connaît parfaitement le parcours et sait s’adapter en permanence aux aléas qu’inévitablement on peut rencontrer en Inde. Il sait distribuer ses commentaires, ses histoires avec parcimonie et équilibre.

Il nous plonge également aux cœurs des villages, des marchés, nous amène à la rencontre des Indiens. Sur la partie Rajasthan, le même chauffeur et le même assistant chauffeur tout au long des deux semaines du périple, aux petits soins et avec la douceur qui caractérise nombre d’Indiens. Nous nous déplaçons également souvent à pied, en Rickshaw, en Tuk-tuk…etc. pour être au plus près de la vie.

Un moment fort de mon voyage ?

Sur les bords du Gange, à Vanarasi, Inde
Pleins ! J’en ressors deux, contrastés : 

  • Une soirée assis sur le sable d’une plage du Gange, près de notre campement, en compagnie de Budhi, notre guide, d’un Indien, et d’un Népalais. Feu de bois, une belle voûte lumineuse, et les mélopées de Nusrat Fateh Ali Khan s’échappant d’un téléphone en fond sonore alternant avec des histoires drôles racontées en anglais ponctuées de rires…
  • Une longue conversation à Varanasi, avec une femme au visage détruit par l’acide que probablement son mari lui a jeté, conversation pleine de grâce et d’optimisme, lumineuse.