Isalo au coucher du soleil à Madagascar

Guide de voyage de Madagascar Infos pratiques

Langues officielles

Le malgache (utilisé dans la vie courante) et le français (dominant dans les affaires) se côtoient sur l'île. Caractérisé aux yeux étrangers par la longueur de ses mots, le malgache appartient à la famille des langues austronésiennes, qui regroupe également l'indonésien et le polynésien. La grammaire se distingue fortement de celle des langues indo-européennes. Les Malgaches évitent par exemple de commencer leurs phrases par "je" et il existe plus de 16 expressions signifiant "ici" ou "là".

Contacts & Numéros utiles

Ambassade de Madagascar
4 avenue Raphaël
75016 Paris
Tel : 01.45.04.62.11
Ouverture de 9h30 à 12h00 pour le dépôt du passeport et de 14h00 à 17h00 pour le retrait.

Consulat Général de Madagascar à Marseille
234 bd Périer
13008 MARSEILLE
Tel : 04 91 15 16 91
Fax : 04 91 53 79 58

Electricité : 110/220V

110 ou 220 V. Il n’est pas nécessaire de prévoir un adaptateur.

Monnaie & change

La monnaie officielle est l'Ariary (MGA). La carte Visa est utilisée dans les grandes villes, où vous trouverez des distributeurs automatiques (DAB) et où quelques prestataires touristiques acceptent les règlements par ce moyen de paiement. La MasterCard est depuis peu acceptée par les distributeurs automatiques de la CA-BNI. Elle est cependant rarement acceptée comme moyen de paiement.

Convertisseur de monnaie

EUR
MGA

Heure locale

17:46:50 UTC +3

Vaccins

Le visiteur entrant à Madagascar et qui a séjourné les 6 derniers jours dans un pays infecté doit être en possession d'un carnet international de vaccination contre la fièvre jaune.

Géographie de Madagascar

Quatrième île du monde par sa superficie, la "Grande île " s'est séparée du continent africain il y a environ 165 millions d'années. L'île a préservé, grâce à cette insularité, des espèces qui se sont éteintes partout ailleurs, mais certaines d'entre elles sont aujourd'hui en danger. Légèrement plus grande que la France, elle s'étend dans l'océan Indien face aux côtes africaines, à 400 km à l'Est du Mozambique. Le tropique du Capricorne coupe le Sud de Madagascar au niveau de Tuléar. Excepté l'extrémité Sud, l'île appartient donc aux tropiques. A défaut de hautes montagnes, une longue bande de hauts plateaux forme l'épine dorsale de l'île. Ils s'élèvent entre 750 et 1 350 m au-dessus du niveau de la mer. Le pic volcanique de Tsaratanana (2 876 m) est le point culminant. Les plaines les plus vastes sont concentrées à l'Ouest. Elles précèdent une côte de marais, de mangroves et de longues plages de sable. A l'Est, les hauts plateaux se prolongent par des escarpements abrupts et des collines qui accueillent des forêts tropicales jusqu'à une mince plaine côtière. Le long de la côte orientale, presque linéaire, s'étale le canal des Pangalanes, un cours d'eau intérieur de plus de 600 km formé d'une série de canaux et de lacs artificiels ou naturels. Le Sud, semi-désertique, est parfois appelé "pays des épines ".

Une faune impressionnante
Les lémuriens viennent en tête de la longue liste des espèces endémiques : la majorité de la vingtaine de variétés de ces sympathiques animaux qui appartiennent à l'ordre des prosimiens (un sous-ordre des primates) n'existent en effet que sur l'île Rouge. Vous pourrez également rencontrer sur la Grande île des mangoustes, chauves-souris, fosa (le plus grand carnivore de l'île, proche du petit puma), 250 espèces d'oiseaux dont 106 endémiques, des caméléons, des geckos, des crocodiles, des serpents (inoffensifs), des grenouilles (148 espèces endémiques) et 3 000 variétés de papillons dont la majorité ne se rencontrent nulle part ailleurs ! Ajoutons que 500 et 700 baleines passent chaque année près de la côte occidentale de l'île Sainte-Marie, entre juillet et septembre. De nombreux spécimens restent sur place pour s'accoupler ou mettre bas.

Des espèces endémiques en danger 
Madagascar est une sorte d'arche de Noé où ont été recensées des milliers de plantes, 32 espèces de lémuriens, 260 espèces de reptiles, du caméléon au crocodile, 220 espèces d'oiseaux dont la moitié est endémique, 7 espèces de carnivores endémiques. Seulement voilà, ce patrimoine unique est en train de disparaître.

La déforestation est à Madagascar l'une des plus alarmantes du monde tropical. Dans le Sud et le Sud-Ouest de l’île, la culture du maïs sur abattis-brûlis est la cause principale de la régression de la forêt qui, particulièrement importante dans cette région, s’accroît d’année en année. Plus de 20% du territoire malgache est recouvert par la forêt, ce qui représente environ 13 millions d'hectares. Aujourd'hui, la déforestation atteint des proportions inquiétantes. Chaque année, quelques 200 à 300 000 hectares de forêt disparaissent.

La forêt tropicale de Madagascar a perdu 50% de sa surface ces 40 dernières années. La déforestation menace directement une biodiversité exceptionnelle et unique au monde : orchidées, arbres, plantes médicinales, amphibiens, batraciens, caméléons, oiseaux et lémuriens.

Au cours de votre voyage, nous vous rappelons que les feux sont interdits et nous vous demandons de veiller attentivement à ne rien laisser derrière vous après votre départ (mégots de cigarettes, déchets divers, restes du pique-nique...).

Us & Coutumes

  • La culture malgache provient en grande partie d'autres continents. La croyance dans le vintana (destin) pourrait découler de la cosmologie islamique, tandis que le symbolisme religieux et le statut conférés au bétail rappellent l'héritage africain.
  • Les principales coutumes malgaches concernent le culte des ancêtres. Le razana, qui désigne à la fois les ancêtres et le respect qui leur est accordé, consiste en un système complexe de fady et de rites funèbres. Le fady correspond à un système de tabous locaux destinés à apaiser les ancêtres. Un fady peut par exemple prohiber le sifflement sur une plage près d'un village, ou la marche devant un arbre sacré. Il existe ainsi des milliers de superstitions de ce genre, dont un certain nombre ne dépasse pas le cadre d'un village.
  • La coutume du famadihana (retournement des morts) ou "deuxième enterrement", a pour but d'apaiser, consulter et vénérer les défunts. Le rituel commence par l'exhumation du corps, qui est ensuite lavé et enveloppé dans un nouveau linceul. Les membres de la famille défilent ensuite devant le linceul pour l'embrasser, lui parler, lui chanter une chanson ou même danser avec lui. Pour finir, l'ancêtre retourne à sa dernière demeure, souvent avec des cadeaux.