Voyage
Guide de voyage de Madagascar Que voir ?
190 notes
Que voir ? La région en détail
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Les Hautes Terres
Au Sud de Tana, les hauts plateaux s'étendent vers Antsirabe et Fianarantsoa. Elles dépassent rarement les 1300 m d'altitude et sont faites de collines, de plaines et de rizières verdoyantes. Le contraste avec la terre rouge et les petits villages au toit de chaume et le vert des rizières est saisissant.Ici tout pousse, jusqu'aux vignobles à flanc de coteaux C'est dans cette région que vivent les groupes ethniques Merina et Betsileo et que se déroulent notamment de juillet à septembre les célèbres cérémonies du Famadihana, couramment appelé "retournements des morts". C'est dans cette région que nous faisons notamment nos treks de villages en villages, le relief s'y prete et les gens sont terriblement accueillants ! -
Parc National de l’Isalo
Le Parc National de l’Isalo est un massif ruiniforme de grès datant du jurassique. Le parc alterne paysages désertiques et canyons verdoyants où coulent de nombreuses rivières prenant leurs sources dans de magnifiques piscines naturelles. Les Bara constituent l’ethnie dominante de la population environnante au Parc. Leurs activités principales sont l’élevage de zébu et l’agriculture. -
Parc National de l’Andringitra
Classé Patrimoine Mondial de l’Unesco, le Parc National de l’Andringitra est un massif granitique avec de vastes paysages ponctués de villages de terre sèche et de massifs granitiques coiffés par le pic, sommet de 2.658m, est la deuxième montagne la plus haute de Madagascar. Les Betsileos et les Baras peuplent les villages alentours. -
Parc National
Les Tsingys du Bemaraha
La réserve naturelle intégrale des Tsingy de Bemaraha est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Les canyons aux bords tranchants comme un rasoir des Tsingy de Bemaraha se sont formés en grande partie sous la surface, à partir de cavités étroites et profondes. Tandis que les pluies de mousson ciselaient le sommet d'un vaste dépôt calcaire, la nappe phréatique dissolvait la roche le long d'un réseau de lignes de fracture. Lorsque la voûte des cavités s'effondra et que la nappe s'abaissa, un labyrinthe de canyons tranchants émergea. En malgache, tsingy signifie « où l'on ne peut marcher pieds nus ». La réserve abrite d'autres manifestations karstiques telle que la gorge de la rivière Manambolo (de 300 à 400 mètres de profondeur). La réserve de Bemaraha présente par ailleurs un paysage contrasté avec un relief vallonné où des forêts primaires, des lacs et la mangrove servent d’habitat à diverses espèces d'oiseaux et de lémuriens. -
Fleuve Manambolo
Prenant sa source sur les Hautes-Terres, le fleuve Manambolo n'a ni rapide, ni obstacle avec du sable tout le long de la descente, un petit courant et une profondeur moyenne de 50 cm à 1 mètres d'eau. Le lit de la rivière laisse apparaître durant la saison sèche de larges berges de sable où se forment des étangs peuplés par une diversité d’oiseaux tels que les canards à bosse, les pluviers, les grandes aigrettes, les hérons, les pygargues, les sarcelles... Ce sont sur ces berges que nous installons les bivouacs. Des villages parsemés tout au long de la rivière animent la vie du fleuve et nos soirées. -
Fleuve Tsiribihina
Le fleuve Tsiribihina est d'une largeur incroyable pouvant atteindre 1 km de large à certains endroits. Il est navigable jusqu'au gorges de Bemaraha mais il est infesté de crocodiles, d'où son nom (où l'on ne plonge pas). Les bords de fleuve sont de type jungle luxuriante, on peut y observer tortues, caméléons, lémuriens. L’avifaune est également très riche : hérons bleus et blancs, multitude d’espèces de canards…. Une croisière fluviale ménage de nombreux arrêts afin d’entrevoir des villages et leurs abondantes cultures vivrières et de rente, dont le tabac -
L’allée des Baobabs
La route de Belo sur Tsiribihina est bordée de majestueux baobabs surnommée l’Allée Des Baobabs. A découvrir au coucher du soleil pour les magnifiques couleurs ! Il s’agit également d’un lieu de culte où les malgaches déposent dans le creux d’un arbre sacré des offrandes. -
Canal des Pangalanes
Situé le long de la côte Est de Madagascar, ce canal long de plus de 600 kilomètres relie, du Sud au Nord, Farafangana à Tamatave. Le canal est séparé de l’océan Indien par une mince frange de terre et de nombreux lacs. Le canal est navigable sur plus de 430 km par les chalands et péniches qui croisent les pirogues grâce à de nombreux aménagement qui ont permis de relier des cours d’eau. Le canal permet de relier nombre de villages entre eux et permet les échanges de toutes sortes de marchandises. En pirogue, nous pouvons facilement approcher ces villages et leur mode de vie. Sur les berges, plants d’ananas, manguiers, bananiers et oreilles d’éléphants nous font penser à l’Asie. -
Le train de Fianarantsoa à Manakara
Expédition à ne pas manquer, une aventure riche en découvertes, en émotions, et en rencontres. En théorie il faut environ 10h pour parcourir les quelques 172 kms de chemin de fer. Mais en réalité, le trajet peut durer jusqu’à 24h ! Nous écourtons le voyage la plupart du temps. -
Parc national de Ranomafana
Perdu dans la montagne, caché au fond d'une grande vallée encaissée et immergé dans la forêt touffue de l'Est, le parc couvre un peu plus de 41 600 ha de forêt tropicale humide. On y rencontre plusieurs espèces animales et végétales rares comme les lémuriens et le fanaloka. -
La piste côtière de l'Ouest
De Monrondava à Tuléar, il y a environ 350 km de superbes étendues littorales. L'accès y est très difficile et nécessite un véhicule 4x4. Cette bande se révèle être un véritable Eden, nous empruntons uniquement en saison sèche les pistes côtières. L'aventure ici prend tout son sens. La piste rejoint des petits villages de pêcheurs, de la mangrove, des plages superbes et des petites criques ravissantes. -
L'île de Sainte Marie
Véritable paradis tropical, l’île de Sainte Marie doit son nom aux navigateurs portugais qui la baptisèrent, comme le voulait la tradition, par le saint du jour de la découverte. Au début du XVIIIe siècle, l’île était fréquentée par des corsaires, des vestiges sont encore visibles aujourd’hui, notamment le cimetière des pirates, l’île aux Forbans… Sainte Marie est encore une île authentique avec des plages désertes et des petits villages de pêcheurs. Les véhicules sont quasi inexistants mais en revanche, de nombreuses pistes et sentiers permettent de découvrir l’île à pieds ou à vélo. Chaque année, de Juin à Septembre, des milliers de baleines à bosse viennent migrer pour accoucher au large de l’île. -
Nosy Be et îles paradisiaques
Nosy Be, île paradisiaque, est la plus connue des îles malgaches. L’île est une ancienne colonie agricole, recouverte de champs de cannes, d'indigo, de café, mais aussi de sésame, de riz, de maïs, de patates et de manioc. On y récolte les fleurs d’Ylang Ylang, c'est de cette activité que lui vient le surnom d'île aux parfums. Nosy Be offre encore des côtes sauvages réputées pour les plages et les fonds marins, parmi les plus beaux de Madagascar. D’autres îles entourent Nosy Be, il y a Nosy Komba, l’île aux Lémuriens, ses jolies plages et villages de pécheurs. Ou bien Nosy Tanikely, l’île de la Petite Terre et réserve marine : c’est l’un des plus beaux sites de plongée sous-marine de la région avec ses coraux, tortues marines et divers poissons colorés. Ou bien encore la splendide Nosy Iranja, l’île aux tortues, qui se compose de deux îles reliées par un banc de sable blanc. -
La Montagne D’Ambre
Ce parc National est situé dans un ensemble volcanique d’environ 300 000 hectares, composé essentiellement de roches basaltiques. Le nom de la Montagne d’Ambre vient de la résine de couleur ambrée coulant de certains de ses arbres et utilisée par les habitants à des fins médicinales. De nombreuses sources y prennent naissance et quelques lacs de cratères sont présents. Ce massif jouit d’un micro climat tropical humide, qui favorise le développement d’une flore très riche. On rencontre surtout le plus petit lémurien du monde, le Microcèbe roux qui ne pèse que 50 grammes. Un sentier a été aménagé afin de découvrir une grande partie de la biodiversité de la forêt Malgache. -
Baie de Diego Suarez
Cette baie est l'une des plus belles baies du monde et la deuxième plus grande (156 km de côtes) après celle de Rio de Janeiro. Elle tient son nom de deux navigateurs portugais, Diego Dias et l'amiral Suarez. Un îlot rocheux d'origine volcanique, nommé le Pain de Sucre, domine la baie la plus au sud. Considéré comme un lieu sacré, des cérémonies traditionnelles y sont toujours pratiquées régulièrement. -
Parc de l’Ankarana
La réserve spéciale de l'Ankarana fait partie du réseau d'aires protégées de Madagascar. Elle présente un intérêt géologique dû à l'érosion karstique, ainsi que culturel avec la présence d'un lac sacré. Le parc est situé au cœur d'un massif montagneux et sa principale caractéristique est représentée par les Tsingy, vestiges de calcaire attaqués par l'érosion. On y trouve aussi des sentiers botaniques, des canyons des grottes de stalactites et de stalagmites, de chauve-souris, ou de crocodiles. Outre sa faune riche en espèces endémiques à l'île, on y trouve une végétation typique des plateaux karstiques, prairies et plantes envahissantes, forêt sèche et grands arbres comme les baobabs.